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Fantastic Books

And Why We Love Them

  • Photo du rédacteurEsis Wilkes

L'ours est un écrivain comme les autres

Alain Kokor

Futuropolis

 

J’ai découvert ce titre lors d’un office BD du réseau de médiathèques dans lequel j’ai travaillé cette année, tout comme Peau d’homme. Contrairement à cette dernière, je n’ai pas noté le nom de celle-ci dans mon petit carnet. Pourtant, le titre m’est resté en tête, tout simplement parce que ma tutrice avait fait un commentaire très positif sur cette BD. Les mois sont passés, le covid, mes vacances, tout ça, j’ai donc un peu oublié le titre. Et, en revenant à la médiathèque pour saluer les collègues, je l’ai vu, sur une table de mise en valeur de documents. Je l’ai emprunté et lu le lendemain, en une bonne heure et demie.


Arthur Bramhall est professeur d’Université et auteur. La BD commence sur un incendie qui ravage sa maison et son manuscrit, tout juste terminé. Il se lance dans la création d’un autre roman. Une fois le manuscrit terminé, il va l’enterrer au pied d’un arbre et file au bar fêter ça. Sauf que le manuscrit est déterré et volé par un ours. De fil en aiguille, l’ours se retrouve à New York et rencontre une représentante d’une maison d’édition qui va publier le manuscrit.

L’ours se retrouve projeté dans le monde de l’édition. Il est adulé, adoré, encensé, tandis qu’Arthur s’enfonce dans la dépression et le mal-être.


En ouvrant cette BD, j’ignorais qu’il s’agissait d’une adaptation du roman éponyme de William Kotzwinkle. Je ne savais donc absolument pas à quoi m’attendre. Je m’étais imaginée quelque chose d’un peu fantaisiste, avec des animaux qui parlent et se mélangent aux humains. Et je me suis retrouvée avec une BD pleine d’humour absurde, parfois presque grinçant. La BD traite non seulement du monde de l’édition, du traitement des auteurs, mais aussi de la dépression. Bien mieux que ce que j’espérai !





Personnellement, j’ai bien apprécié cette lecture. Mais je n’ai pas passé un moment inoubliable non plus. J’avais envie de tarter les personnages humains qui entourent l’ours. (c’est très certainement l’effet recherché par l’auteur, d’ailleurs ! Donc c’est plutôt bien rendu.). Ils ne se rendent même pas compte qu’ils parlent à un ours et interprètent tous ses mots et grognements comme de grandes paroles (j'ai eu comme un petit sentiment de déjà vu avec le monde réel...). L'ours devient de plus en plus humain, parle comme les humains, s'adapte à la vie humaine.

L’histoire est racontée avec des traits épais et un dégradé d’orange. Le dessin est chaleureux, malgré sa monochromie et ses traits particuliers. L’ours a une bonne bouille.

Il y a toutefois une sensation de « pas fini ». Je ne sais pas comment se termine le roman, mais la BD semble s'arrêter avant la fin. C'est quelque chose qui, souvent, ne me dérange pas. Mais là, je suis restée sur ma faim...




points positifs
* le sujet
* le graphisme
* l'évolution en miroir de l'ours et de l'auteur

points "négatifs"
* tous les personnages humains sont débiles
* une sensation de récit non terminé

ma note
3/5

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